Fait à Fay, le safran du buget. Ain ?

•octobre 8, 2009 • Laissez un commentaire

Que le grand Cric me croque ! C’est bien connu, le crocus sativus est cultivé au Moyen Orient ou au Maroc ! Et bien, que nenni que je te dis ami lecteur. Il faut parfois s’affranchir d’idées reçues. Le safran, on le fait aussi à Fay dans l’Ain ?

C’est pas des salades !

On pourrait croire que c’est un poil périlleux de produire du safran à Peyrieu (Ain). Mais pas du tout. Les conditions sont là, réunies, pour que la recette prenne. De la passion, du temps, et les pouces verts comme Tistou. C’est bien là les ingrédients d’une réussite, celle d’Isabelle Rigollet. Après tout, le safran est déjà présent sous des latitudes moins clémentes, en Angleterre, alors le Buget fait presque office de climat méditerranéen ! Isabelle m’explique : « on le trouve déjà en Savoie depuis le temps des croisades », et certains lieux dits, comme vers Novalaise (Savoie), en portent toujours le nom, « la safranière ».

Les bulbes plantés en été à 20 cm de profondeur commencent à pointer timidement le bout de leur nez blanc à fin septembre pour fleurir d’un superbe violet en octobre. Là commence le marathon de la cueillette. Il n’est pas rare de voir sortir 600 fleurs au petit matin, et le soleil du début de journée altère la fleur. Une sacrée gymnastique. Pour faire 1 malheureux gramme de safran il va falloir se baisser 200 fois ! C’est un peu ennuyeux mais il va falloir faire un peu de gym cérébrale. Chaque pistil de la fleur se compose de trois filaments rouge (rien à voir avec ceux d’une méduse, je ne sais pas pourquoi je dis cela, peut être la couleur, les formes, la grâce) et il faut 600 filaments pour faire 1 gr de safran, soit 200 fleurs. Eh oui, ça fait les cuisses ! La récolte d’Isabelle atteint quelques centaines de gramme au bout d’un mois de gym intensive. Chaque filament a été soigneusement décroché de la fleur avec le plus grand soin et les pétales finissent en … salade, dans une mise en scène gastronomique de quelques chefs ou fin gourmets.

Avec un peu plus de 2 ans d’existence, la safranière d’Isabelle est une jeunette à l’échelle du temps. Elle a déjà cependant séduit de nombreux restaurateurs et connaisseurs, tous attirés par la qualité de son épice et ses méthodes d’exploitations très respectueuses de l’environnement. Le filament est vendu entier, non broyé pour conserver toute sa saveur. Chez Isabelle, vous ne trouverez pas de safran en poudre ! Trop perlimpinpin !

Les ruches de Chautagne ça vous gagne !

•mars 30, 2009 • Laissez un commentaire

Miel de châtaignier, miel d’acacia, miel de forêt, miel de montagne le choix n’est pas facile à Chautagne. A suivre…

Mon cochon !!

•mars 30, 2009 • Laissez un commentaire

mon_cochon Une rencontre faite de surprises qui commence aux Producteurs de Saveurs, un GAEC qui porte bien son nom, à Pont de Beauvoisin (73). Du jambon qui vous aguiche du coin de l’oeil, des rôtis qui font envie et des diots qu’il faut goûter pour ne surtout pas mourir idiot ! Tout simplement un des meilleurs diots que j’ai eu l’occasion de goûter (une recette de savoyard bientôt sur madeinterroir). A table !

Avec de tels produits, l’envie d’en savoir plus est grande. Le rendez vous est donc pris avec Joël Millon Rousseau à Saint Jean de Chevelu (73) pour visiter son exploitation à la Pataz.

Quelle surprise de commencer la visite … par l’écurie et de découvrir cinq arabo-frisons, élevés et destinés à la compétition internationale de haut niveau. Une passion qui lui permet d’amener ses chevaux régulièrement sur les podiums. Mais revenons en à nos cochons !

Depuis 2002, Joël Million Rousseau élève ses cochons sur les 19 hectares de son exploitation au pied de la dent du chat, dans un lieu riche et chargé d’histoire. L’enjeu actuel de l’éleveur est directement lié à la qualité de l’alimentation des porcs. Une alimentation sans OGM peut être facturée 33 cts du kg, les bêtes sont engraissées de 180 à 210 jours à raison de 3 kg par jour. L’arithmétique à vite fait de venir à bout des meilleurs volontés. Très à cheval sur la nourriture de son cheptel, Joël à cependant trouver la solution dans les ressources locales en achetant maïs, orge et blé et en ajoutant le petit lait récupéré à la coop de Yenne. Les bonnes idées font les bonnes recettes dans les assiettes ! Et des bonnes idées, ce n’est pas ce qui manque à Joël pour vous garantir des produits de qualité, respectueux de la nature et de l’environement.

Tout au long de l’année vous pouvez commander des colis de 16 à 20 kg pour seulement 6,90 € HT le kg ! C’est le même prix que dans votre supermarché… mais la comparaison s’arrête là. Vous pouvez joindre Joël au 06 60 13 80 08 ou 04 79 44 45 34 et vous trouverez également ses produits aux Producteurs de Saveurs  à Pont de Beauvoisin Savoie 04 76 66 10 90.

Merci Joël pour la visite, le temps consacré, la petite leçon d’histoire et surtout pour la qualité de vos produits !

Vins du Bugey de qualité supérieure : Château Vareppe

•mars 29, 2009 • Un commentaire

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A Groslée dans le département de l’ain, Jean Marc Lyandrat exploite 5 hectares de vignes, principalement du Chardonnay. Depuis 1988, il a repris l’exploitation familiale dans un lieu de toute beauté datant du 13 e siècle, tombé dans le giron familliale depuis 1830. Un lieu idéal d’authenticité  pour accueillir des groupes de 40 à 60 personnes. Classée, la demeure familiale n’a pu hébergée l’infrastructure nécessaire à la vinification du vin. Jean Marc Lyandrat a donc installé sa cave sur la commune voisine de Saint Benoît.

La vigne s’exprime ici dans un sol argilo-calcaire. Les petits rendements concentrent la matière et permettent à Jean Marc de « ne pas trop en demandé à la vigne ». Les vendanges sont exclusivement manuelles, les vins sont élevés et mis en bouteille par le vigneron. Au final vous trouverez un vin sec, structuré, qui accompagnera parfaitement un tapas de betterave (cliquez sur le lien) lors d’un apéritif. Vous sentirez la saveur des noix se mêler à celle du chardonnay sans jamais que l’un des deux compères ne prennent le dessus sur l’autre. Un bon équilibre mêt vin que l’on retrouvera sans nul doute sur un poisson grillé et relevé d’un soupçon d’épices.

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seul, à la cave de Château Vareppe vous allez également découvrir un brut et demi sec issus de la méthode champenoise. Le demi sec, Rose de Vareppe, s’apparente à un Cerdon, l’appellation en moins. Il accompagnera à merveille un dessert comme le « Saint Genix », une brioche aux pralines, emballé dans son papier sulfurisé rouge (Souvent imitée mais jamais égalée ! … Faites attention à la provenance).

 

Château Vareppe 2007, blanc 5 €

Brut de Vareppe, méthode traditionnelle 5,5 €

Rose de Vareppe demi sec 5,5 €

Vous pouvez contacter Jean Marc Lyandrat au 04 74 39 72 84 / 23 ou directement dans ses vignes… car c’est bien là que vous aurez le plus de chance de le trouver !

Salon des vins des vignerons indépendants

•février 28, 2009 • Laissez un commentaire

salon des vins des vignerons indépendants Lyon

Du 27 février au 1er mars 2009 se tient à Eurexpo (Lyon), le salon des vins des vignerons indépendants. Du choix, des vignerons passionnés toujours disponibles pour vous faire découvrir et partager leurs vins. Nous avons découverts de petites perles, que nous vous présenterons bientôt. Mais pour ceux qui le peuvent encore, il reste la journée de demain.

infos vigneron indépendant

Le site vous propose de préparer votre visite en sélectionnant des vignerons par domaines et/ou appellations. Bonne idée mais dommage que l’implantation web ne corresponde pas à l’implantation réelle des stands … à améliorer pour l’année prochaine !

Edito :

•février 7, 2009 • Laissez un commentaire

Quand les poules auront des dents !

correns_murLes crises se succèdent et se ressemblent, s’assemblent, interfèrent. Les prix du pétrole flambent, la finance, l’automobile et l’immobilier s’écroulent… et si la prochaine crise était alimentaire. Mal bouffe, goût délavé, édulcoré, trop sucré, trop salé, étiquettes incompréhensibles, et au final addition trop salée pour le porte monnaie. A force de croire, à grand renfort publicitaire, que tout est consommable , nous avons banalisé les produits que nous consommons. Les tomates trouvées en février sont à l’image des subprimes du marché financier, on ne sait plus trop ce qu’il y a dedans. Alors, le cours de la tomate va t’il s’effondrer ? En tout cas presser une tomate  en hiver s’est s’assurer d’obtenir plus de jus d’hydrocarbure que de pulpe. Elles sont toutes du même rouge dupliqué. Liftées avec une précision chirurgicale, alignées en rang d’oignon, pas un chromosome de travers, leurs généticiens veillent au grain. Même les poules n’arrivent pas à calibrer leurs oeufs comme des tomates et vue le  rythme infernal qu’a pris notre bon sens, elles auront bientôt des dents ! D’ailleurs les poules ou les tomates ? Et si la solution venait du terroir ?

Château Carpe Diem

•février 4, 2009 • Laissez un commentaire

Le domaine

A Cotignac dans le var, Laurence et Francis Adam cultivent une certaine philosophie du vin, une pensée qui savoure l’instant présent, carpe diem. Une invitation toute épicurienne à voyager dans un vignoble, classé en Appellation d’Origine Contrôlée Côtes de Provence, bénéficiant d’un ensoleillement plein sud et d’une culture écologique. Ici, à l’herbicide, Francis préfère le travail du mouton. Exit aussi les pesticides et autres insecticides. Il en ressort une gamme de vins de qualité qui méritent vraiment le détour.

Carpe Diem Major 2005 

  • Cépages 80% syrah, 20% cabernet sauvignon
  • Vieillissement en barrique de 8 à 12 mois 13,5% vol
  • Service : servir à 16° (carafer uniquement les derniers millésimes)
  • Avec : une viande travaillée comme la daube de sanglier. Une bonne côte de bœuf à l’échalote sera un accord de choix si malheureusement le cochon sauvage fait défaut dans votre région.
  • Notre avis :  un vin équilibré où la dominante bois a laissé place à des arômes de poivre et de réglisse, se conserve 10 ans. Prix d’Excellence au vinalies 2008 décerné par l’Union des Œnologues de France (suite à une dégustation à l’aveugle). Une bouteille qui dépasse le prix psychologique des 10€… mais qui vous le fera tout de suite oublier. Une valeur sure.

tél boutique : 04 94 04 72 88 prix de la bouteille 11€

plus d’infos http://chateaucarpediem.free.fr 

l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.